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POUR OU CONTRE LA PEINE DE MORT, DEBAT EST DESTINE AUX ETUDIANTS DU PREMIER BAC;

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peine de mort

Resumé detaillé chapitre par chapitre " le dernier jour d'un condamné" VICTOR HUGO

XLIX

      

      Un juge, un commissaire, un magistrat, je ne sais de quelle espèce, vient de venir. Je lui ai demandé ma grâce en joignant les deux mains et en me traînant sur les deux genoux. Il m'a répondu, en souriant fatalement, si c'est là tout ce que j'avais à lui dire.
      – Ma grâce ! ma grâce ! ai-je répété, ou, par pitié, cinq minutes encore !
      Qui sait ? elle viendra peut-être ! Cela est si horrible à mon âge, de mourir ainsi ! Des grâces qui arrivent au dernier moment, on l'a vu souvent. Et à qui fera-t-on grâce, monsieur si ce n'est à moi ?

      Cet exécrable bourreau ! il s'est approché du juge pour lui dire que l'exécution devait être faite à une certaine heure, que cette heure approchait, qu'il était responsable, que d'ailleurs il pleut, et que cela risque de se rouiller.
      – Eh, par pitié ! une minute pour attendre ma grâce ! ou je me défends ! je mords !

      Le juge et le bourreau sont sortis. Je suis seul.
      Seul avec deux gendarmes.
      Oh ! l'horrible peuple avec ses cris d'hyène. – Qui sait si je ne lui échapperai pas ? si je ne serai pas sauvé ? si ma grâce ?... Il est impossible qu'on ne me fasse pas grâce !

      Ah ! les misérables ! il me semble qu'on monte l'escalier…

QUATRE HEURES.

Résumé du dernier chapitre 49

Poussé par son instinct de la survie, le narrateur supplie un commissaire chargé de suivre l’exécution de lui accorder cinq minutes dans l’espoir d’avoir une grâce au dernier moment. Malheureusement on est venu le chercher à quatre heures de l’après-midi pour l’exécuter.

Fin 

 

 

 

 

 

AUTRES ARGUMENTS

Autres arguments soutenus par l’auteur

Quelles sont ses conséquences ?

*Aux termes de la loi, un juge a dû assister à cette exécution. D'un signe il pouvait tout arrêter. Que faisait-il donc au fond de sa voiture, cet homme pendant qu'on massacrait un homme ? Que faisait ce punisseur d'assassins, pendant qu'on assassinait en plein jour, sous ses yeux, sous le souffle de ses chevaux, sous la vitre de sa portière ?
      Et le juge n'a pas été mis en jugement ! et le bourreau n'a pas été mis en jugement ! Et aucun tribunal ne s'est enquis de cette monstrueuse extermination de toutes les lois sur la personne sacrée d'une créature de Dieu !
Le dernier jour d'un condamné- Préface 1832

 

La peine de mort est-elle utile ? 

 

Quels sont les arguments en faveur de la peine de mort ?
Comment Victor Hugo les réfute-t-il ?

*La raison est pour nous, le sentiment est pour nous, l'expérience est aussi pour nous. Dans les états modèles, où la peine de mort est abolie, la masse des crimes capitaux suit d'année en année une baisse progressive. Pesez ceci.
Le dernier jour d'un condamné- Préface 1832

 

Quel est l'argument de la société en faveur de la peine de mort ?
Qu'en est-il dans la réalité ?

*Si j'avais ma grâce ? – Avoir ma grâce ! Et par qui ? et pourquoi ? et comment. ? Il est impossible qu'on me fasse grâce. L'exemple ! comme ils disent.
Le Dernier jour d'un condamné - 1829

*Le couteau remonta et retomba cinq fois, cinq fois il entama le condamné, cinq fois le condamné hurla sous le coup et secoua sa tête vivante en criant grâce ! Le peuple indigné prit des pierres et se mit dans sa justice à lapider le misérable bourreau. (...) La foule, pleine de pitié, était sur le point de forcer les gendarmes et de venir à l'aide du malheureux qui avait subi cinq fois son arrêt de mort.
Le dernier jour d'un condamné - Préface 1832

*Mais vous, est-ce bien sérieusement que vous croyez faire un exemple quand vous égorgillez misérablement un pauvre homme dans le recoin le plus désert des boulevards extérieurs ? En Grève, en plein jour, passe encore ; mais à la barrière Saint-Jacques ! mais à huit heures du matin ! Qui est-ce qui passe là ? Qui est-ce qui va là ? Qui est-ce qui sait que vous tuez un homme là ? Qui est-ce qui se doute que vous faites un exemple là ? Un exemple pour qui ? Pour les arbres du boulevard, apparemment.
Le dernier jour d'un condamné- Préface 1832

*À Paris, nous revenons au temps des exécutions secrètes. Comme on n'ose plus décapiter en Grève depuis juillet, comme on a peur, comme on est lâche, voici ce qu'on fait. On a pris dernièrement à Bicêtre un homme, un condamné à mort, un nommé Désandrieux, je crois ; on l'a mis dans une espèce de panier traîné sur deux roues, clos de toutes parts, cadenassé et verrouillé ; puis, un gendarme en tête, un gendarme en queue, à petit bruit et sans foule, on a été déposer le paquet à la barrière déserte de Saint-Jacques. Arrivés là, il était huit heures du matin, à peine jour, il y avait une guillotine toute fraîche dressée et pour public quelque douzaine de petits garçons groupés sur les tas de pierres voisins autour de la machine inattendue ; vite, on a tiré l'homme du panier, et, sans lui donner le

temps de respirer, furtivement, sournoisement, honteusement, on lui a escamoté sa tête. Cela s'appelle un acte public et solennel de haute justice. Infâme dérision !
Le dernier jour d'un condamné- Préface 1832

 

Quels sont les arguments en faveur de la peine de mort ?
Comment Victor Hugo les réfute-t-il ?

*La raison est pour nous, le sentiment est pour nous, l'expérience est aussi pour nous. Dans les états modèles, où la peine de mort est abolie, la masse des crimes capitaux suit d'année en année une baisse progressive. Pesez ceci.
Le dernier jour d'un condamné- Préface 1832

 

Quel est l'argument de la société en faveur de la peine de mort ?
Qu'en est-il dans la réalité ?

*Si j'avais ma grâce ? – Avoir ma grâce ! Et par qui ? et pourquoi ? et comment. ? Il est impossible qu'on me fasse grâce. L'exemple ! comme ils disent.
Le Dernier jour d'un condamné - 1829

*Le couteau remonta et retomba cinq fois, cinq fois il entama le condamné, cinq fois le condamné hurla sous le coup et secoua sa tête vivante en criant grâce ! Le peuple indigné prit des pierres et se mit dans sa justice à lapider le misérable bourreau. (...) La foule, pleine de pitié, était sur le point de forcer les gendarmes et de venir à l'aide du malheureux qui avait subi cinq fois son arrêt de mort.
Le dernier jour d'un condamné - Préface 1832

*Mais vous, est-ce bien sérieusement que vous croyez faire un exemple quand vous égorgillez misérablement un pauvre homme dans le recoin le plus désert des boulevards extérieurs ? En Grève, en plein jour, passe encore ; mais à la barrière Saint-Jacques ! mais à huit heures du matin ! Qui est-ce qui passe là ? Qui est-ce qui va là ? Qui est-ce qui sait que vous tuez un homme là ? Qui est-ce qui se doute que vous faites un exemple là ? Un exemple pour qui ? Pour les arbres du boulevard, apparemment.
Le dernier jour d'un condamné- Préface 1832

*À Paris, nous revenons au temps des exécutions secrètes. Comme on n'ose plus décapiter en Grève depuis juillet, comme on a peur, comme on est lâche, voici ce qu'on fait. On a pris dernièrement à Bicêtre un homme, un condamné à mort, un nommé Désandrieux, je crois ; on l'a mis dans une espèce de panier traîné sur deux roues, clos de toutes parts, cadenassé et verrouillé ; puis, un gendarme en tête, un gendarme en queue, à petit bruit et sans foule, on a été déposer le paquet à la barrière déserte de Saint-Jacques. Arrivés là, il était huit heures du matin, à peine jour, il y avait une guillotine toute fraîche dressée et pour public quelque douzaine de petits garçons groupés sur les tas de pierres voisins autour de la machine inattendue ; vite, on a tiré l'homme du panier, et, sans lui donner le temps de respirer, furtivement, sournoisement, honteusement, on lui a escamoté sa tête. Cela s'appelle un acte public et solennel de haute justice. Infâme dérision !
Le dernier jour d'un condamné- Préface 1832

 

 

Résumé " le dernier jour d'un condamné"

Résumé de l’œuvre :

 

Après la proclamation de sa condamnation à mort, le narrateur a été conduit à la prison de Bicêtre où il doit passer six semaines en attendant son pourvoi en cassation et son exécution. Il a été mis dans une cellule humide, sale et lugubre. Traité comme les autres détenus, il bénéficie cependant de quelques faveurs : on lui a donné avec quoi écrire et on lui a permis une sorte chaque dimanche dans le préau où il a côtoyé les prisonniers et appris leur argot. Il a décidé alors d’écrire son journal de souffrances relatant les dernières heures avant son exécution. Dans son cachot, obsédé par l’idée de sa condamnation, le narrateur passe son temps à lire les inscriptions sur les murs de sa cellule. Il se sent coupé du monde, sans passé ni avenir.

Effrayé par le spectacle du départ des forçats pour Toulon, le narrateur  voulait s’évader mais il ne le pouvait pas parce que la surveillance était tellement puissante. Il imaginait à l’avance comment serait sa mort et trouve son entourage inhumain et effroyable. On lui a appris par la suite le rejet de son pourvoi en cassation, et son transfère à la Conciergerie. Désespéré, ignoré de sa fille et se sentant seul au milieu d’une foule déchaînée et avide de sang, le narrateur espère vainement une grâce royale. Il est exécuté à quatre hieres de l’après-midi laissant derrière lui un message fort invoquant les décideurs à abolir la peine de mort.

 

Thèse de l’auteur : l’abolition de la peine de mort


1-

La peine de mort n’est pas un châtiment exemplaire.

 

2-

La peine de mort ne participe pas à diminuer le taux de criminalité.

 

3-

Les exécutions sont devenues l’occasion pour faire prospérer le commerce.

 

4-

Les exécutions sont devenues des moments de joie et de fête.

 

5-

Le peuple est devenu avide de sang et de mort.

 

6-

La foule se déchaîne, elle aboie, elle hurle comme un animal.

 

7-

La foule de défoule, se délasse, s’amuse en assistant aux exécutions.

 

8-

Le peuple ne tire pas de leçon de morale des exécutions.

 

9-

Les condamnations sont devenues une véritable occupation du peuple.

 

10-

Le condamné perd sa dignité humaine.

 

11-

Les exécutions détournent l’attention du peuple des véritables problèmes sociaux.

 

12-

C’est la société qui fabrique des criminels en les privant de tout comme le cas du vieil homme (Chapitre 23) qui était obligé de tuer pour avoir de quoi manger.

 

13-

Les exécutions sont devenus un véritable spectacle avec des acteurs et des spectateurs.

 

 

Débat

 

Pour ou contre l’abolition de la peine de mort

Principaux arguments contre la peine de mort

> La peine de mort tue. Or, tuer est mal, la peine de mort est donc mauvaise. En accord avec Victor Hugo " Que dit la loi ? Tu ne tueras pas ! Comment le dit-elle ? En tuant ! "

> La peine de mort est une violation des droits fondamentaux de l'être humain au vu des articles 3 et 5 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme. La Déclaration Américaine d'Indépendance consacre aussi le " droit à la vie ". Alors que les opposants à la peine de mort mettent en exergue son irrévocabilité, ses défenseurs rétorquent qu'elle ne punit que les crimes les plus graves.

> La torture et la cruauté sont mauvaises. Certaines exécutions sont bâclées, en particulier la méthode de l'injection létale aux Etats-Unis. Selon l'association Amnesty International, ces ratés sont souvent dû à l'absence de personnel médical qualifié pendant l'exécution. Ainsi, le personnel pénitentiaire prend parfois des mesures extrêmes, comme de lacérer les bras des prisonniers lorsqu'ils ont de la peine à localiser une veine pour la perfusion, causant des douleurs supplémentaires au condamné, au seuil de la mort. Même les détenus qui meurent immédiatement souffrent d'une angoisse prolongée précédant l'exécution. D'autres méthodes d'exécution comme la chaise électrique, le gaz ou la pendaison peuvent durer de longues minutes, elles n'ont pas été conçues pour atténuer la douleur.

> Les procès criminels sont faillibles. Beaucoup de personnes condamnées à mort ont ensuite été innocentées, parfois quelques minutes seulement avant l'heure de leur exécution. D'autres sont morts avant qu'ils aient pu être disculpés. Pour eux, l'erreur est irrévocable. Cela a souvent été le cas dans des affaires qui n'ont pas eu recours aux nouvelles technologies d'investigation, en particulier l'ADN. Depuis 1973, 119 personnes dans 25 Etats américains ont été disculpées et ont quitté le couloir de la mort.

> Dans de nombreux cas, l'accusé est indigent et doit faire appel à des avocats commis d'office. Ils sont payés en fonction du nombre de dossiers défendus et n'hésitent pas à bâcler le travail pour gagner plus d'argent. De plus, les procédures de recours sont extrêmement coûteuses et de nombreux condamnés à mort y renoncent, faute d'argent.

> La race de l'accusé peut influencer le verdict. Si l'on observe le tissu démographique américain, les proportions ethniques ne sont pas respectées dans le couloir de la mort où les afro-américains sont proportionnellement plus représentés que les blancs.

> La peine de mort n'est pas plus dissuasive que la prison à vie. Cet argument se vérifie en particulier dans les Etats américains qui ont réintroduit la peine de mort sans constater de diminution de la criminalité. Un autre argument prétend que les criminels qui s'attendent à être condamnés à mort sont plus sujets à l'usage de la violence, s'épargnant ainsi l'enfermement à vie. Le rapport 2003 du FBI démontre que le Sud des Etats-Unis, qui regroupe à lui seul 80% des exécutions capitales, demeure la région où le taux de criminalité est le plus élevé du pays. A l'inverse, le Nord-est du pays, qui concentre moins de 1% des exécutions capitales américaines, présente le plus faible taux de criminalité.

85%des experts des académies de criminologie américaines réfutent l'aspect dissuasif de la peine de mort. En 1995, une étude menée parmi les responsables des corps de la police américaine démontre qu'une majorité d'entre eux ne croit pas à l'efficacité de la peine de mort et à son rôle prétendument dissuasif.

Question : Quelles sont les mesures à prendre pour réduire la violence criminelle ?

- Se concentrer sur les crimes liés à la drogue (31%)
- Une meilleure économie, plus d'emplois (17%)
- Simplifier les procédures et les textes judiciaires (16%)
- Allonger les peines de prison (15%)
- Augmenter les effectifs de police (10%)
- Réduire la vente d'armes (3%)
- Etendre l'usage de la peine de mort (1%)

> Il est acquis que le peine de mort affecte psychologiquement les personnes qui y participent (les " bourreaux "), pouvant parfois atteindre gravement leur santé physique et psychologique. L'argument veut que lorsque la peine de mort n'est pas absolument nécessaire pour défendre la société, la société n'a pas le droit de demander au personnel pénitentiaire de mettre ainsi sa santé mentale en danger.

> La peine de mort réfute la possibilité de réhabilitation et de deuxième chance. Certains prétendent que le système judiciaire a pour mission d'éduquer et de corriger les personnes reconnues coupables de crimes. Un homme exécuté n'est pas un homme à qui la société a offert une deuxième chance. Une variante chrétienne de cet argument affirme que personne ne peut se placer au-dessus du Salut et que personne n'a le pouvoir de juger la capacité d'un homme à se racheter.

 

Principaux arguments pour la peine de mort

> Le châtiment : la peine de mort s'impose comme le moyen le plus efficace pour " rendre justice ".

> La dissuasion : elle dissuade d'autres personnes de commettre des crimes graves. Quoique de récentes études aient démontré que l'opinion américaine était toujours plus partagée sur ce sujet.

> La prévention : la peine de mort prévient le retour des dangereux criminels dans la société et ainsi d'éventuelles récidives.

> La peine de mort affiche clairement la sévérité de la population à l'encontre des crimes particulièrement graves

> Les personnes qui commettent des crimes particulièrement grave ne méritent pas de vivre

> La peine de mort soulage beaucoup de victimes et de proches

> Cela donne plus de marge de manœuvre au procureur pour obtenir, par la menace, d'autres informations de l'accusé.

> La peine de mort est populaire dans les pays où elles est appliquée.

> D'un point de vue économique, une exécution coûte basiquement moins cher qu'un emprisonnement à vie. Mais si l'on inclut les frais de recours, toute la procédure d'exécution peut coûter plus de dix fois l'équivalent d'une incarcération à perpétuité.

> Les criminels sont plus sujets à méditer et à mettre de l'ordre dans leur vie sous la pression de la mort imminente.

> La peine de mort décourage les proches des victimes à " rendre justice " en marge des tribunaux.

> Dans les régions où la surpopulation des prisons est devenue un véritable problème, la peine capitale est aussi perçue comme un moyen de libérer de l'espace pénitentiaire.