peine de mort
cours pratique
Les cours de la chapitre I jusqu’à la chapitre XIII :
I-Figure de style
La personnification et Le parallélisme:
La personnification est une figure de style qui consiste à évoquer un objet, un animal ou une idée abstraite sous les traits d’une personne. Son effet est de marquer le lecteur, en donnant sentiments et/ou vie à ce qui n’en a pas.
Le parallélisme consiste à faire se succéder des groupes de mots dont la construction syntaxique est identique, ou au moins semblable. Ses effets sont divers : rythmer la phrase, mettre en évidence une similitude ou une opposition, etc…
II- Question rhétorique :
Une question rhétorique ( question oratoire, fausse question) est une phrase de forme interrogative qui n’a pas besoin de réponse, puisqu’elle équivaut à une phrase déclarative. Elle est utilisée dans un monologue délibératif (où un personnage réfléchit pour prendre une décision) et dans un texte argumentatif où l’énonciateur cherche à forcer le destinataire à adhérer(=accepter) à la thèse avancée
III- L’argumentation :
Argumenter c’est défendre une position ou un point de vue à l’aide d’arguments « un argument est pertinent quand il est assez fort pour appuyer une thèse. Ainsi, pour argumenter, il vaut mieux choisir les arguments les plus pertinents ». en vue d’obtenir l’adhésion du destinataire. L’argumentation existe aussi bien le discours oral que dans des textes écrits relevant de genres très variés ( l’essai= réflexion personnelle ; l’apologue= récit défendant une vérité morale, le plaidoyer ou le réquisitoire= discours qui défend une opinion ou une personne avec passion et éloquence ; le dialogue argumentatif= échange ou chaque locuteur défend une position en vue de convaincre son interlocuteur). De même, elle est le fondement du discours publicitaire.
IV- Reconnaître et employer les connecteurs logiques :
Un articulateur ( lien ou connecteur) logique est un terme qui exprime un rapport logique entre les propositions d’une même phrase, entre deux phrases ou entre deux paragraphes. La présence des articulateurs logiques dans un texte est indispensable ; elle permet au destinataire de saisir les rapports qu’il y a entre les événements et/ou les idées afin de construire le sens du texte.
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cours pratique
cours analytique du chapitre XV au chapitre XXIII
Reconnaître et utiliser des subordonnées hypothétiques :
Dans les subordonnées de condition (ou d’hypothèse) introduites par « si », le conditionnel passé exprime l’irréel du passé ( une action qui n’a pas eu lieu dans le passé), le conditionnel présent exprime l’irréel du présent et futur simple exprime une action potentielle ( qui peut avoir lieu dans le futur). La subordonnée de condition peut aussi être introduite par « à condition que », « pourvu que », ou « pour peu que » ; dans ce cas le verbe se met au subjonctif.
Ph1 : Si les jurés avait vu ma fille, ils m’auraient acquitté
Ph2 : Je serai acquitté à condition que les jurés voient ma fille.
Distinguer les niveaux de langue :
Selon le milieu culturel, social… du locuteur et/ou de l’auditeur, mais aussi selon la situation de communication, la langue est diversement employée. On distingue généralement :
- Le niveau soutenu : Le locuteur s’exprime non seulement correctement mais aussi avec distinction.
- Le niveau courant : le souci de correction reste présent, mais non la recherche.
- Le niveau familier : Le locuteur s’exprime avec des mots familiers et une syntaxe relâchée.
L’argot est un niveau de langue original utilisé dans un milieu fermé ( prisonniers, militaires,…)
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cours partique
Les cours analytique N III
I- Reconnaître le registre pathétique :
Le mot pathétique vient du grec « pathos » qui signifie « souffrance ».
Le registre pathétique cherche à susciter un sentiment de pitié et de compassion en utilisant les champs lexicaux des sentiments, les phrases interrogatives, les phrases exclamatives et les hyperboles.
II- Argumenter à l’aide d’une hypothèse :
Pour soutenir une thèse, on peut émettre une hypothèse, dont la realisation confirmereait cette thèse. Pour exprimer cette hypothèse, on a recours aux différents moyens tels que « si », « supposons que + subjonctif », « au cas où + conditionnel » , « à condition que + subjonctif ».
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cours pratique
Cours de langue PARTIE XXIX à XLVIII
l’ironie :
« les yeux me cuisent comme si j’étais dans la fumée »
j’ai mal dans les coudes.
Encore deux heures et quarante-cinq minutes, et je serai guéri ».
Hugo chapitre XXXVIII le dernier jour d’un condamné.
L’ironie est une figure de style qui consiste à utiliser des mots qui signifient le contraire de ce qu’on veut dire, en employant divers procédés dont l’antiphrase. Le locuteur utilise l’ironie quand il formule une idée en laissant entendre qu’il n’y adhère pas. Dans les textes littéraires, l’ironie cherche à faire réagir le lecteur, surtout quand il s’agit de critiquer ou de dénoncer quelque chose ou quelqu’un.
Le registre polémique :
Ils disent que ce n’est rien….là souffrir » Hugo, chapitre XXXIX
Le registre polémique caractérise les textes où le locuteur rappelle les idées de ses adversaires, et utilise divers procédés ( questions rhétoriques ironie, antiphrase, concession…) afin de mieux réfuter ces idées d’une part et de mieux soutenir sa propre thèse d’autre part. en utilisant le registre polémique, le locuteur vise à convaincre le destinataire.
Les figures de styles : le chiasme :
« cette foule où tous me connaissent et où je ne connais personne ».
le chiasme est une figure de style qui consiste à inverser l’ordre des mots dans une construction symétrique. Le chiasme peut souligner l’union de deux réalités ou renforcer leur opposition. Cette figure d’opposition produit aussi des effets rythmiques, surtout en poésie.
La périphrase :
« plus d’une leçon pour ceux qui condamnent ». Ch VI
« que me disait-il donc, l’avocat ? les galères ! Ah ! Oui, plutôt mille fois la mort ! plutôt l’échafaud que la bagne, plutôt le néant que l’enfer, plutôt livrer mon cou au couteau de Guillotin » Ch. XIV
« Alors on a apporté une échelle à l’arrière de la charrette ; il m’a donné le bras, je suis descendu, puis j’ai fait un pas, puis je me suis retourné pour en faire un autre, et je n’ai pau. Entre les deux lanternes du quai, j’avais vu une chose sinistre.(chVLVIII)
Figure de style de substitution remplacer un mot par sa définition ou par une expression plus longue, mais équivalente.
progression thématique
Les trois progressions thématiques
1. Lorsque le même thème grammatical se trouve au début de chaque phrase, la progression s'appelle progression à thème constant.
2. Lorsque le propos de la phrase 1 devient le thème grammatical de la phrase 2, la progression s'appelle la progression linéaire.
3. Lorsque le thème grammatical d'ensemble de la première phrase (ou hyperthème) est éclaté en sous-thèmes dans les phrases qui suivent, la progression s'appelle progression à thème éclaté.
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correction devoir 1
Réponse
1- Situation du passage : le condamné est dans sa cellule ; il réfléchit à sa situation.
2- « je » renvoie au narrateur. Le narrateur est en même temps un personnage du récit.
3- Le narrateur se trouve dans la prison de Bicêtre à Paris. Il est condamné à mort.
4- « autrefois »; maintenant » / le présent, l’imparfait. L’opposition est : le passé indique la liberté par opposition le présent indique l’emprisonnement.
5- Focalisation omniscient : omniscience du narrateur (présence du narrateur dans plusieurs lieux à un même moment).
6- Le condamné est préoccupé par une seule idée celle de la condamnation à mort. Il est sous son influence. Cette dernière l’obsède.
7- « me secouant de ses deux mains de glace ».il s’agit de cette idée infernale que le narrateur la décrit comme une femme qui le poursuit et empoisonne sa vie. Cette figure de style s’appelle la personnification.
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